Il fait partie de nos vies, au quotidien. Et pourtant, de l’arrivée des génériques aux promesses des biotechnologies, de l’automédication aux essais cliniques qui mesurent leur efficacité et traquent les éventuels effets secondaires, les Français se posent d’innombrables questions sur le médicament… Sans oublier celles que peut soulever la simple lecture d’une ordonnance ou d’une notice ! Comme le souligne le Docteur Yves Juillet, porte-parole du Leem :
« Pour se soigner de manière optimale, il est important de suivre un certain nombre de règles de bon usage. Tous les acteurs doivent concourir à cette optimisation : professionnels de santé, médecins, pharmaciens, infirmières – mais aussi les patients eux-mêmes et souvent leur entourage.
Un des mots clés est “dialogue“ : c’est grâce une interaction permanente entre les malades et les professionnels de santé que l’on sera assuré de l’acceptation et de la compréhension de la prescription, de l’optimisation de la dispensation… et de la prise adaptée du médicament.
Il est important que chacun joue son rôle : les professionnels de santé en fournissant l’information et les malades en osant, à chaque étape, formuler toutes leurs questions… C’est grâce à la chaîne de l’ensemble des acteurs que tout cela peut fonctionner… »
Les industries du médicament ont donc décidé d’aller au-devant de ces interrogations en lançant le dialogue – sur le terrain. Démonstration, du 16 au 21 octobre prochain : la semaine “Le médicament parlons-en !“ va ouvrir le débat dans toute la France. Une grande première, relayée en temps réel sur ce site où vous serez… en première ligne.
Je souhaite que cette démarche de transparence et d'information puisse se généraliser au niveau européen...voir plus.
Peut-être un jour une semaine européenne du médicament ?...En effet, l'avenir de la production des médicaments (innovation, investissement), de la prescription (professionnels de santé, etc.), des usages (patients,etc.)se joue aussi de plus en plus au niveau de l'europe, dans un cadre de plus en plus de libre circulation des personnes et des capitaux, même si des exceptions (comme pour la culture ou autres) sur le plan sanitaire sont toujours possibles, ce sera sans doute de moins en moins le cas.
Super, cette première étape en gardant à l'esprit d'élargir l'horizon à terme...si possible et d'ores et déjà il faudra bien différencier ce qui est du domaine purement francais, de ce qui ne l'est pas...encore une fois de la production jusqu'à l'utilisation du médicament.
Rédigé par : Xavier Lair | 13 octobre 2006 à 12:09