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Enjeu de santé publique, l’arrivée de nouveaux médicaments est, comme le confirme le docteur Yves Juillet « une nécessité avérée pour des pathologies nécessitant des traitements parce qu’elles ne sont pas encore suffisamment prises en charge (comme le Sida et le cancer), ou parce qu’elles sont mouvantes – comme la résistance aux antibiotiques – ou encore par l’émergence de nouvelles pathologies (SRAS, grippe aviaire).»
Mais le deuxième aspect, lorsque l’on sait que la mise au point d’une nouvelle molécule représente un investissement d’environ 800 millions d’euros, est d’ordre industriel : « les innovations sont pour les sociétés de recherche le seul moyen d’assurer un retour sur investissement, afin de remplacer les produits qui sont “génériqués“. C’est une évolution naturelle et positive dans la mesure où elle pousse les industriels à imaginer des produits qui s’inscrivent dans le cadre de besoins thérapeutiques. Et il existe une réelle complémentarité entre besoins thérapeutiques et possibilités de succès commerciaux.
Malgré leurs difficultés, les industriels mettent à la disposition des malades une quarantaine de médicaments nouveaux chaque année, de plus en plus pointus, dans des pathologies de plus en plus sérieuses – représentant une réelle amélioration du “service médical rendu“, octroyé par la Commission de la transparence malgré des évaluations de plus en plus sévères. Ils doivent être mis à disposition des malades le plus tôt possible, une fois l’AMM obtenue et font l’objet d’une surveillance particulière, afin d’assurer utilisation optimale et rapport bénéficie/risque maîtrisé.»
Pourquoi chercher de "nouveaux médicaments" sur certaiens pathologies quand certains médicaments sont déjà bien efficaces..ne devrait-on pas se concentrer sur les maladies sans remedes...?
Rédigé par : Domi | 20 octobre 2006 à 10:13
Le temps de développement est long et le budget tres élevé...Or que sait-on exactement des maladies de demain?? les connait-on au moins ? ne risque -t-il pas d'y avoir de nouvelle maladies encore inconnues qui vont changer nos priorité de recherche ?
Rédigé par : Rémi Pretentil | 20 octobre 2006 à 10:22
Bonjour,
Le nombre de médicaments déja existants est très important ; il semble aussi que beaucoup de médicaments soient plutot des médicaments dit de "confort" plutot que de véritables soins.
La recherche scientifique ne trouve-tele pas plus rentable, justement, de créer de nouveaux médicaments de bien etre avec un public potentieltrès large plutot que d'inventer de nouveaux médicaments ?
Rédigé par : Catherine | 20 octobre 2006 à 11:14
Lorsqu'on est malade il se passe beaucoup (trop) de temps avant de pouvoir utiliser un nouveau médicament. Est-il possible de réduire le délais de mise sur le marché des médicaments ? Si oui comment y travaillez vous ?
Rédigé par : Martin | 20 octobre 2006 à 11:36
Quel est le temps minimale pour tester une mollecule ?
Souris,lapin, porc, singe, homme ?
Tout se teste-t-il à partir d'une souris etc ?
Rédigé par : Xavier | 20 octobre 2006 à 14:04