Domi : Pourquoi chercher de "nouveaux médicaments" sur certaiens pathologies quand certains médicaments sont déjà bien efficaces..ne devrait-on pas se concentrer sur les maladies sans remedes...?
Prétentil : Le temps de développement est long et le budget tres élevé...Or que sait-on exactement des maladies de demain?? les connait-on au moins ? ne risque -t-il pas d'y avoir de nouvelle maladies encore inconnues qui vont changer nos priorité de recherche ?
Effectivement, le cycle du médicament est de plus en plus complexe : 1000 molécules étudiées pour une identifiée, des études de plus en plus larges, des gestions des risques de plus en plus poussées, un cycle de rentabilisation de plus en plus court. La recherche est l’axe de la vocation industrielle des entreprises du Médicament (11,4% du CA à la R&D). La mondialisation des épidémies (grippe aviaire, sida) ont modifié la structure et la localisation de la recherche : recherche, pré-compétition, recherche en réseau, constitution de plateforme de recherches.
Les entreprises du médicament ont progressivement étendu le champ d’action du médicament et par voie de conséquence, le champ d’action de la prévention : recherche et production de vaccins, axes de recherche visant à corriger les facteurs de risque et à prévenir les pandémies/épidémies, mise au point d’un vaccin pour la grippe aviaire.
Les Entreprises du Médicament répondent aux besoins ; en 1987, on ne disposait que d’un seul traitement contre le Sida. Il en existe 34 aujourd’hui.
Catherine : Le nombre de médicaments déja existants est très important ; il semble aussi que beaucoup de médicaments soient plutot des médicaments dit de "confort" plutot que de véritables soins.
La recherche scientifique ne trouve-tele pas plus rentable, justement, de créer de nouveaux médicaments de bien etre avec un public potentieltrès large plutot que d'inventer de nouveaux médicaments ?
L’industrie met sur le marché chaque année une cinquantaine d’innovations thérapeutiques, dont une douzaine sont considérées comme de grands progrès.
C'est beaucoup pour un secteur opérant dans un domaine aussi complexe que celui de la santé .
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La place de la France dans le médicament.
Catherine : A l’heure du web et de l’information accessible pour tous grace aux portails et sites de santé, le « client-patient » est sur-informé et peut connaitre directement beaucoup de choses sur son état de santé et ses pathologies ; dans ce contexte, ne peut-on pas penser que le médecin ou le pharmacien a désormais moins une communication de « prescripteur » à mettre en place qu’une communication de dialogue, d’écoute récipropque et d’adhésion a rechercher vis-à-vis de son patient ?
En effet , aujourd'hui, le patient est de plus en plus mûr, exigeant et influent et il réclame de l'information, des explications de la part des professionnels de la santé .
C'est nouveau et c'est bien. La santé est un sujet de société qui intéresse tout le monde et qui fait partie de la vie médiatique et politique. Le médicament est un enjeu qui est bien entendu l'affaire du médecin ou du pharmacien prescripteurs, mais aussi celle des élus, des assureurs , des scientifiques et des philosophes. Le sujet est complexe , recouvre une réalité multiple (prix, accès aux soins...) et une multitude d'enjeux.
Robin : je suis tout a fait d'accord sur le fait que la recherche et la mise sur le marché de médicament très couteux a pris beaucoup de retard nous sommes nous malades confrontés a ce problème tous les jours un médicament est en attente de mise sur le marché depuis bientot 18 mois et pour des raisons essentiellement budgétaires et aussi q'un nombre non conséquent de malades soient concernés (maladies et médicament orphelin) nous n'avons qu'une possibilité et il faut en avoir les moyens financiers de nous rendre aux Etats Unis pour avoir droit de vivre !!!!!
Le réglement européen sur les maladies rares à permis d'investir énormément dans le champ des pathologies négligées et du progrès tangibles ont été faits avec l'aide des associations de patients. On est entré depuis dix ans dans un cycle de progrès en la matière qui a permis de trouver de vraies innovations et d'offrir de vraies perspectives.
Les maladies rares affectent pres de 5 millions de personnes en France et plus de 27 millions en Europe. Or chacune de ces maladies ne touche qu'un petit nombre d'individus, parfois moins d'une dizaine à léchelon national.
Le développement de médicaments pour ces pathologies se heurte à la difficulté de conduire et valider des essais cliniques sur de petites populations.
Malheureusement, la multiplicité des pathologies rend difficile l'apport de solutions individuelles.
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