La semaine du médicament

Après la semaine, les experts vous répondent encore

Réponse à deux questions publiées après la Semaine du médicament :

EricFred : Comment la sécurité sociale décide de rembourser un nouveau médicaments ?
Les autorités de tutelle de la santé décident de façon indépendante la prise en charge d'un médicament en matière de remboursement sur la base d'un dossier présenté par l'entreprise qui en a mis au point la molécule. Le processus d'autorisation de prise en charge dure entre 1 et 3 ans avec de nombreuses phases d'enquêtes sur le niveau de Service Médical Rendu.

La sécurité sociale exécutera ensuite le choix des autorités de tutelles de la santé sur le niveau de prise en charge de remboursement d'un médicament


Xavier : Quel est le temps minimal pour tester une mollecule ?
Souris,lapin, porc, singe, homme ? Tout se teste-t-il à partir d'une souris etc ?

Il faut entre 5 et 10 ans pour vérifier l'opérationalité d'une molécule, y compris les tests sur les animaux et les patients .

23 octobre 2006 dans 20 Octobre | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)

Synthèse de la journée du 20 octobre

Les nouveaux médicaments

Discute_logo1 703Compte rendu du chat : 
Florence Percie du Sert (Bristol-Myers Squibb) répondait à Isabelle Dellatre (LEEM) sur le thème : La responsabilité sociale des Entreprises du Médicament

Enquete_ho1 Enquête Express: Les biotechnologies
Pour 60% des participants, il s'agit "d'une nouvelle façon de fabriquer des médicaments" et 30% estiment qu'il s'agit de "traitements déjà proposés".
70% pensent que les biotechnologies "permettent de mieux cibler les traitements"; 30% qu'elles "offrent des solutions de grande sécurité".
A la question "Pourquoi utilise-t'on des pôles de compétitivité pour développer les biotechnologies", 79,1% répondent enfin que "la découverte, fabrication de produits dépendent d'un maillage entre chercheurs, entrepreneurs et capitaux risqueurs"...

118 Strasbourg le 20 octobre : Cinq représentants des entreprises du médicament et un représentant d'une association de malades atteints de mucoviscidose engagent le dialogue avec un public composé d’une quarantaine de personnes. Principalement des doctorants en pharmacie ou en biologie et une petite poignée d’enseignants chercheurs.
Deux thèmes se dégagent des premiers échanges :
- L’intérêt et l’avenir des molécules issues des biotechnologies par rapports aux autres molécules.
- Le déséquilibre entre les pays du Nord et ceux Sud : « Les médicaments au Nord, les maladies au Sud. Que font les entreprises pharmaceutiques  face à cette situation ? »

21 octobre 2006 dans 20 Octobre | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Réponses des experts : les nouveaux médicaments

VendrediDomi : Pourquoi chercher de "nouveaux médicaments" sur certaiens pathologies quand certains médicaments sont déjà bien efficaces..ne devrait-on pas se concentrer sur les maladies sans remedes...?
Prétentil : Le temps de développement est long et le budget tres élevé...Or que sait-on exactement des maladies de demain?? les connait-on au moins ? ne risque -t-il pas d'y avoir de nouvelle maladies encore inconnues qui vont changer nos priorité de recherche ?

Effectivement, le cycle du médicament est de plus en plus complexe : 1000 molécules étudiées pour une identifiée,  des études de plus en plus larges, des gestions des risques de plus en plus poussées, un cycle  de rentabilisation de plus en plus court. La recherche est l’axe de la vocation industrielle des entreprises du Médicament (11,4% du CA à la R&D). La mondialisation des épidémies (grippe aviaire, sida) ont modifié la structure et la localisation de la recherche : recherche, pré-compétition, recherche en réseau, constitution de plateforme de recherches.
Les entreprises du médicament ont progressivement étendu le champ d’action du médicament et par voie de conséquence, le champ d’action de la prévention : recherche et production de vaccins, axes de recherche visant à corriger les facteurs de risque et à prévenir les pandémies/épidémies, mise au point d’un vaccin pour la grippe aviaire.
Les Entreprises du Médicament répondent aux besoins ; en 1987, on ne disposait que d’un seul traitement contre le Sida. Il en existe 34 aujourd’hui.


Catherine : Le nombre de médicaments déja existants est très important ; il semble aussi que beaucoup de médicaments soient plutot des médicaments dit de "confort" plutot que de véritables soins.
La recherche scientifique ne trouve-tele pas plus rentable, justement, de créer de nouveaux médicaments de bien etre avec un public potentieltrès large plutot que d'inventer de nouveaux médicaments ?

L’industrie met sur le marché chaque année une cinquantaine d’innovations thérapeutiques, dont  une douzaine sont considérées comme de grands progrès.
C'est beaucoup pour un secteur opérant dans un domaine aussi complexe que celui de la santé . 


Réponses sur d'autres thèmes :
La place de la France dans le médicament.
Catherine : A l’heure du web et de l’information accessible pour tous grace aux portails et sites de santé, le « client-patient » est sur-informé et peut connaitre directement beaucoup de choses sur son état de santé et ses pathologies ; dans ce contexte, ne peut-on pas penser que le médecin ou le pharmacien a désormais moins une communication de « prescripteur » à mettre en place qu’une communication de dialogue, d’écoute récipropque et d’adhésion a rechercher vis-à-vis de son patient ?   
En effet , aujourd'hui, le patient est de plus en plus mûr, exigeant et influent et il réclame de l'information, des explications de la part des professionnels de la santé .
C'est nouveau et c'est bien. La santé est un sujet de société qui intéresse tout le monde et qui fait partie de la vie médiatique et politique. Le médicament est un enjeu qui est bien entendu l'affaire du médecin ou du pharmacien prescripteurs, mais aussi celle des élus, des assureurs , des scientifiques et des philosophes. Le sujet est complexe , recouvre une réalité multiple (prix, accès aux soins...) et une multitude d'enjeux.


Robin :  je suis tout a fait d'accord sur le fait que la recherche et la mise sur le marché de médicament très couteux a pris beaucoup de retard nous sommes nous malades confrontés a ce problème tous les jours un médicament est en attente de mise sur le marché depuis bientot 18 mois et pour des raisons essentiellement budgétaires  et aussi q'un nombre non conséquent de malades soient concernés (maladies et médicament orphelin) nous n'avons qu'une possibilité et il faut en avoir les moyens financiers de nous rendre aux Etats Unis pour avoir droit de vivre !!!!! 
Le réglement européen sur les maladies rares à permis d'investir énormément dans le champ des pathologies négligées et du progrès tangibles ont été faits avec l'aide des associations de patients. On est entré depuis dix ans dans un cycle de progrès en la matière qui a permis de trouver de vraies innovations et d'offrir de vraies perspectives.
Les maladies rares affectent pres de 5 millions de personnes en France et plus de 27 millions en Europe. Or chacune de ces maladies ne touche qu'un petit nombre d'individus, parfois moins d'une dizaine à léchelon national.
Le développement de médicaments pour ces pathologies se heurte à la difficulté de conduire et valider des essais cliniques sur de petites populations.
Malheureusement, la multiplicité des pathologies rend difficile l'apport de solutions individuelles.

20 octobre 2006 dans 20 Octobre | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Thème du 20 octobre : Les nouveaux médicaments

Faites-nous part de vos questions et remarques sur le sujet ! (en cliquant sur "Commentaires" en bas de l'article)
640 Enjeu de santé publique, l’arrivée de nouveaux médicaments est, comme le confirme le docteur Yves Juillet « une nécessité avérée pour des pathologies nécessitant des traitements parce qu’elles ne sont pas encore suffisamment prises en charge (comme le Sida et le cancer), ou parce qu’elles sont mouvantes – comme la résistance aux antibiotiques – ou encore par l’émergence de nouvelles pathologies (SRAS, grippe aviaire).»
Mais le deuxième aspect, lorsque l’on sait que la mise au point d’une nouvelle molécule représente un investissement d’environ 800 millions d’euros, est d’ordre industriel : « les innovations sont pour les sociétés de recherche le seul moyen d’assurer un retour sur investissement, afin de remplacer les produits qui sont “génériqués“. C’est une évolution naturelle et positive dans la mesure où elle pousse les industriels à imaginer des produits qui s’inscrivent dans le cadre de besoins thérapeutiques. Et il existe une réelle  complémentarité entre besoins thérapeutiques et possibilités de succès commerciaux.

Malgré leurs difficultés, les industriels mettent à la disposition des malades une quarantaine de médicaments nouveaux chaque année, de plus en plus pointus, dans des pathologies de plus en plus sérieuses – représentant une réelle amélioration du “service médical rendu“, octroyé par la Commission de la transparence malgré des évaluations de plus en plus sévères. Ils doivent être mis à disposition des malades le plus tôt possible, une fois l’AMM obtenue et font l’objet d’une surveillance particulière, afin d’assurer utilisation optimale et rapport bénéficie/risque maîtrisé.»

19 octobre 2006 dans 20 Octobre | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)

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