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Le risque, même minime, est, comme le rappelle le docteur Yves Juillet, la preuve de l’efficacité d’un médicament: « Tout principe actif présente par définition une probabilité, très faible dans la plupart des cas, d’effets indésirables. » Les essais cliniques (qui ne laissent arriver dans les pharmacies qu’une molécule sur 10 000 !) permettent de déterminer ce rapport, très relatif selon la maladie, entre bénéfices et risques : « Les mêmes effets secondaires, acceptables dans le cas d’un cancer, ne le seront pas du tout… lorsque l’on traite un rhume des foins ! »
La surveillance des effets indésirables ne s’arrête pas à l’arrivée sur le marché : la pharmaco-vilgilance permet d’adapter en temps réel l’usage d’un médicament. En 40 ans, seuls 120 médicaments ont été retirés de la vente, soit 3% des 4750 actuellement commercialisés en France... et l’opération peut se dérouler aujourd’hui en moins de 12 heures !
Bonjour,
Je me demande souvent s'il n'ya pas plus de conséquences à prendre des médicaments en cas de maladie benigmes (rhume, toux,fébrilité etc.)qu'à laisser agir les défenses naturelles du corps. Le problème est que l'on est un malade peu crédible dans notre société si l'on ne prend pas de médicament : allez demandez un arrêt maladie d'une semaine, avec pour seule prescription, rester au chaud et se reposer... ma question : si les médecins nous conseillaient plus souvent des petites recettes de santé et insistait sur l'hygiène de vie,cela habituerait le patient à remplacer l'automédication par des comportements de bon sens : Un médecin peut-il prescrire des potages, des fruits et légumes et de l'eau de source ?
Rédigé par : Estelle | 17 octobre 2006 à 10:41
Je comprends les réticences à parler d'automédication. Mais personnellement, je ne me vois pas aller chez mon médecin, dès que j'ai mal au crane, ou un cachet de vitamine c le matin, l'hiver poour prendre des forces. N'y-a-il vraiment pas des méicaments que l'on peut prendre, modérément et en lisant bien les notices,sans passer obligatoirement par l'avis d'un médecin ?
Rédigé par : patrice | 17 octobre 2006 à 10:45
Est-ce que ce n'est pas le rôle du médecin d'apprendre à ses patients à se soigner eux-mêmes, pour des maladies simples comme les rhumes ect ? Pourquoi ne font ils pas plus de pédagogies...?
Rédigé par : Dominique | 17 octobre 2006 à 10:47
Bonjour,
Même si l'automédication est beaucoup plus délicate pour un enfant...il faut avouer que lorsque l'enfant à un peu mal à la gorge : médicament_A- il a une toux grasse : médicament_B- une toux séche : médicament_C- il coule du nez : médicament_D - Il a de la fièvre : médicament_E en alternance avec médicament_E, etc.
Retourner systématiquement chez le pédiatre pour avoir toujours et toujours les mêmes réponses...Je sais le principe de précaution mais quand même les parents sont-ils autant incompétents? Le fossé est-il si important entre le patien et le médecin en matière de connaissance pour systématiquement justifier le déplacement chez le médecin ?
Rédigé par : Xavier | 17 octobre 2006 à 12:43
Comme dans tout c'est une question d'équilibre
entre l'excès d'automédication et la volonté d'éviter pour un rhume par exemple la visite chez un médecin.
Eduquons, eduquons donc
Rédigé par : Dugenoux | 17 octobre 2006 à 12:45
J'ai quand meme l'impression que certains patients dictent carrément leur ordonnance aux médecins, bref ca v eut dire aussi que le public eszt quand meme bien informé aujourd'hui
Rédigé par : Pierre | 17 octobre 2006 à 13:00
Le dé-remboursement de nombreux médicaments ne va t-il pas favoriser l'auto-médication sur des substituts ?
Rédigé par : Michelparis | 17 octobre 2006 à 13:10
Bonjour,
Si j'ai bien compris, les essais cliniques reposent sur des probalités moyennes au delà de laquelle on considèrera que l'apparition d'effets indésirables est trop importante ? c'est bien cela ?
Mais comment, selon les pathologies, détrmine-t-on ces probabilités ou ce risque ?
Rédigé par : NicolasR | 17 octobre 2006 à 14:25
Bonjour,
Pourrait-on en savoir un peu plus sur cette "probabilité" des effets indésirables. Qui ? Comment la détermine-t-on ?
Rédigé par : NicolasR | 17 octobre 2006 à 14:56