MichelParis : Le dé-remboursement de nombreux médicaments ne va t-il pas favoriser l'auto-médication sur des substituts ?
Le dé-remboursement de certains médicaments peut favoriser l'automédication, mais tous les médicaments doivent rester sous le contrôle des autorités et des professionnels de santé (automédication ou pas)
L'utilisation de substituts reste sous la totale responsabilité du consommateur et n'engage que lui.
Nicolas R : Si j'ai bien compris, les essais cliniques reposent sur des probalités moyennes au delà de laquelle on considèrera que l'apparition d'effets indésirables est trop importante ? c'est bien cela ? Mais comment, selon les pathologies, détrmine-t-on ces probabilités ou ce risque ?
Les essais cliniques d'un nouveau médicament nécessaires à l'obtention dela mise sur le marché sont destinés à évaluer les rapports bénéfice/risque.
En terme de probabilité, celle-ci est en relation avec la classe pharmacologique du produit et notamment de sa posologie.
En accord avec la Directive Européenne sur les essais cliniques, Loi Huriet, toutes les déclarations et événements indésirables survenus au cours de l'essai sont adressés aux Agences française et Européenne du médicament.
La qualité de la recherche et de la médecine dépend de la bonne conduite de ces essais cliniques.
Nicolas R : Pourrait-on en savoir un peu plus sur cette "probabilité" des effets indésirables. Qui ? Comment la détermine-t-on ?
Seule la réalisation d'essais cliniques sur un très grand nombre de malades permettra d'évaluer le % d'effets indésirables, attendus ou inattendus et le type d'effet.
La probabilité de mise en évidence est calculée en fonction de nombreux paramètres dont la classe pharmacologique du principe actif étudié;
Les entreprises du médicament ont confirmé leur volonté d'une grande transparence, en effet l'Industrie du médicament a ouvert en septembre unportail d'information sur les essais cliniques : www.ifpma.org/clinicaltrials
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