10:41 -Estelle : Bonjour,
Je me demande souvent s'il n'ya pas plus de conséquences à prendre des médicaments en cas de maladie benigmes (rhume, toux, fébrilité etc.) qu'à laisser agir les défenses naturelles du corps. Le problème est que l'on est un malade peu crédible dans notre société si l'on ne prend pas de médicament : allez demandez un arrêt maladie d'une semaine, avec pour seule prescription, rester au chaud et se reposer... ma question : si les médecins nous conseillaient plus souvent des petites recettes de santé et insistaient sur l'hygiène de vie, cela habituerait le patient à remplacer l'automédication par des comportements de bon sens : Un médecin peut-il prescrire des potages, des fruits et légumes et de l'eau de source ?
Prendre un médicament est une décision personnelle. Si pour une maladie que l'on juge bénigne on préfère ne pas demander l'avis d'un médecin, c'est de l'ordre de la responsabilité individuelle. Ce n'est pas la prise de médicament qui donne la crédibilité à unmalade. La seule crédibilité est l'action qu'à un médicament sur la maladie.
Evidemment , un médecin n'est pas obligé de prescrire un médicament et lorsqu'il le juge utile, il prescrit des règles d'hygiène et de règles de vie.
10:45-Patrice: Je comprends les réticences à parler d'automédication. Mais personnellement, je ne me vois pas aller chez mon médecin, dès que j'ai mal au crane, ou pour prendre un cachet de vitamine c le matin, l'hiver pour prendre des forces. N'y-a-il vraiment pas des méicaments que l'on peut prendre, modérément et en lisant bien les notices, sans passer obligatoirement par l'avis d'un médecin ?
Oui il existe des médicaments adaptés à l'automédication. Faites confiance à votre pharmacien qui est le mieux à même de vous conseiller en dehors de votre médecin.…
10:47 - Dominique : Est-ce que ce n'est pas le rôle du médecin d'apprendre à ses patients à se soigner eux-mêmes, pour des maladies simples comme les rhumes ect ? Pourquoi ne font ils pas plus de pédagogies...?
Vous avez raison tous les professionnels de santé doivent vous aider à prendre mieux en charge notre santé par une pédagogie adaptée à chaque patient. Mais n'oublions pas que des symptomes simples peuvent cacher des maladies graves qui nécessitent un diagnostic.
12:43-Xavier : Même si l'automédication est beaucoup plus délicate pour un enfant...il faut avouer que lorsque l'enfant à un peu mal à la gorge : "médicament_A"- il a une toux grasse : "médicament_B"- une toux séche : "médicament_C"- il coule du nez : "médicament_D "- Il a de la fièvre : "médicament_E" en alternance avec "médicament_F", etc. Retourner systématiquement chez le pédiatre pour avoir toujours et toujours les mêmes réponses...Je sais le principe de précaution mais quand même les parents sont-ils autant incompétents? Le fossé est-il si important entre le patient et le médecin en matière de connaissance pour systématiquement justifier le déplacement chez le médecin ?
L’automédication chez l’enfant de moins de 6 ans n’est pas recommandée .
Mais une fois que le pédiatre a appris aux parents à reconnaître les symptômes, les facteurs de gravité et les médicaments adaptés aux maux courants, il est tout à fait possible aux parents de se procurer les médicaments nécessaires, directement auprès des pharmaciens qui donneront les conseils adaptés.
12:45 - Dugenoux : Comme dans tout c'est une question d'équilibre entre l'excès d'automédication et la volonté d'éviter pour un rhume par exemple la visite chez un médecin. Eduquons, éduquons donc.
Vous avez raison la formation et l’information à la prise en charge de sa santé sont des éléments essentiels. Dans ce domaine le rôle des professionnels de santé est très important.
13:00- Pierre : J'ai quand même l'impression que certains patients dictent carrément leur ordonnance aux médecins, bref ca veut dire aussi que le public est quand même bien informé aujourd'hui.
La prescription n’est pas le seul acte médical des médecins. Elle complète éventuellement le diagnostic qui est essentiel.
15:00- Email de René DHARSY : Dans le contexte de prise de conscience des dégats de la iatrogenie, de la professionalisation des circuits de vente par internet, des livraisons à domicile, du DMP, des capacites de personalisation des système de distribution, ...
Quel partenariat, les industriels du medicament et de sa distribution pourraient-ils proposer pour moderniser radicalement la distribution des medicaments, simplifier au maximum la logistique et faire en sorte que les bons medicaments soient pris, par les assures au moindre cout? Quel serait le meilleur usage des competences pharmaceutiques acquises après une formation de si haut niveau? Quelles évolutions de la reglementation seraient alors nécessaires?
La chaîne du médicament en France (production – distribution – délivrance au public) est souvent donnée comme modèle.
Le circuit à la fois simple et court est INTEGRALEMENT sous contrôle de personnes qualifiées (pharmaciens), il permet de procurer à tout moment et en tout lieu le bon médicament à la bonne personne. Les professionnels au service de la santé publique garantissent le respect des réglementations et notamment celles qui préservenr des déviances à risque (ventes par Internet, Contrefaçon…)
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